Surveillance de l’eau de puits
Surveillance des puits
Le lixiviat est régulièrement extrait de chaque cellule au moyen d’une station de pompage. Puis il est chargé dans des camions-citernes qui l’apportent au bassin de stabilisation des eaux usées de Lancaster, où il sera traité. En cas de pluies exceptionnelles entraînant l’infiltration d’importants volumes d’eau de pluie dans les cellules, le lixiviat est dirigé vers un bassin de rétention où il s’accumule temporairement. Ce bassin est vidé après la pluie.
Surveillance de l'eau de puits
Le site et ses environs sont dotés d’un réseau de 59 puits qui permettent de contrôler le bon fonctionnement du système de collecte du lixiviat. Des échantillons d’eau sont prélevés par un entrepreneur indépendant, qui transmet ensuite les résultats d’analyse à la Commission et au ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux. On dénombre en fait 26 groupes de deux ou trois puits sur le site. Les puits d’un même groupe sont souvent forés à des profondeurs différentes afin de que l’eau de surface et l’eau souterraine soient surveillées à différentes profondeurs. La plupart sont situés en aval du site d’enfouissement et entre le site et les localités avoisinantes.
Plusieurs drains latéraux font également l’objet de surveillance. Les drains latéraux sont les conduites de surveillance situés sous chaque cellule.
Les cours d’eau entourant le site d’enfouissement sont l’objet de six points de prélèvement d’échantillons d’eau de surface.
Échantillonnage et surveillance
L’automne, des échantillons sont également prélevés de 50 à 60 puits domestiques dans le secteur de South Bay à Martinon. Les résultats sont confidentiels, et le laboratoire présente son rapport directement au ministère de la Santé et du Mieux-être et aux résidents visés. Le rapport comprend une copie signée des résultats d’analyse et un résumé faisant état des préoccupations ou des problèmes possibles. L’analyse porte sur la composition chimique de l’eau du puits entre autres les éléments et composés
suivants:
Ammoniaque (sous forme de NH3-N) Alcalinité (CaCO3) Calcium Chlorure Cuivre Fer Nitrate-nitrite (sous forme de N) Magnésium Manganèse O-Phosphate (sous forme de P) pH Potassium R-silice (sous forme de SiO2) Sodium Sulphate Matières dissoutes totales Carbone organique total Turbidité Zinc |
Paramètres de terrain: Bicarbonate (sous forme de CaCO3) Carbonate (sous forme de CaCO3) Hydroxyde (sous forme de CaCO3) Somme des cations Sommes des anions % différence Conductance théorique Dureté (sous forme de CaCO3) Somme des ions pH de saturation (5 oC) Indice de Langelier (5 oC) |
Réduction des émissions de gaz à effet de serre
Nous sommes déterminés à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les programmes que nous avons mis en place comptent parmi les plus rigoureux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre d’un site d’enfouissement. Au Canada, les sites d’enfouissement sanitaires sont à l’origine de la majorité des émissions de méthane, un gaz à effet de serre 21 fois plus néfaste que le dioxyde de carbone.
Nous avons deux moyens de réduire les émanations de méthane : d’une part, le programme de compostage, qui permet d’éviter la production de ce gaz et, d’autre part, le processus de génération d’électricité à partir du gaz d’enfouissement.
Le compostage des déchets organiques est le moyen le plus efficace de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, en évitant de produire du méthane. Dans les cellules d’enfouissement, les matières se dégradent en anaérobiose, c’est-à-dire en l’absence d’oxygène, en dégageant du méthane. Par contre, dans le compostage, les déchets se décomposent en présence d’oxygène et ne produisent donc pas de méthane.
Le procédé de valorisation des gaz d’enfouissement est notre deuxième moyen de lutter contre la production de gaz à effet de serre. Le gaz d’enfouissement, composé de 50 % de méthane, est capté et utilisé pour alimenter un générateur au gaz.